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Marie-Sylvie Claude

J’ai enseigné le français pendant douze ans dans un lycée de l’Académie de Créteil puis j’ai exercé comme formatrice d’enseignants pendant aussi longtemps, dans la même académie. Dans ce cadre, j’ai animé de nombreux stages de formation continue dans différents musées parisiens, pour les professeurs de français ou d’autres disciplines.

En lien avec ces activités, j’ai publié plusieurs ouvrages pédagogiques, dont, en co-écriture, en 2006, Quand se rencontrent littérature et arts plastiques, au CRDP. J’y montrais avec force illustrations et exemples de séquences pédagogiques que faire un détour par la peinture avait toutes les chances de favoriser, en retour, les apprentissages en lecture littéraire.

Prise alors de doute quant à la validité scientifique de mes propositions, issues de mon expérience d’enseignante, j’ai entamé un travail de recherche sous la direction de Patrick Rayou, à Paris VIII. J’ai soutenu cette thèse, que j’ai intitulée Commenter la peinture, commenter la littérature : présupposés, limites et perspectives d’un détour, en juin 2015. Ce travail n’a pas désenchanté pour moi les agréments de la peinture en classe de français, mais il m’a permis de comprendre que ce détour n’allait pas de soi et ce n’était pas sans conditions qu’il était profitable aux apprentissages des élèves.

Ayant goûté à la recherche, j’ai eu la chance de rejoindre l’équipe de Jean-François Massol à Grenoble : difficile de faire mieux pour en poursuivre l’expérience et en élargir le champ.

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Expérience et partage du sensible dans l’enseignement de la littérature

$9.99$44.95
sous la direction de
Nathalie Brillant Rannou, Marion Sauvaire, François Le Goff

 

Près de vingt-cinq ans depuis la publication de l’essai de Jacques Rancière, Le Partage du sensible, mais aussi après la traversée de plusieurs tragédies, dont la mort de notre collègue Dominique Bernard à Arras à qui nous rendons hommage, la question du sensible en littérature demeure impensée dans ce lieu hautement politique qu’est l’école : comment le sensible s’y trouve-t-il construit ou déconstruit ? De quel commun relève-t-il ? Quelles expériences scolaires et littéraires requièrent ou génèrent du sensible et quels apprentissages effectifs peuvent s’y nouer ? Jusqu’à la reconnaissance du sujet lecteur et des lectures subjectives au cours des années 2000, le sensible réduit à la sensibilité de l’apprenant, était surtout tenu à distance. Pourtant, s’interroger en didactique de la littérature à travers le prisme du sensible permet de questionner la discipline « français », la construction des expériences de classe, les outils d’analyse didactique et plus globalement l’épistémologie même de la recherche. 

Aussi tenté que l’on puisse être d’évoquer la « part sensible » de l’enseignement de la littérature, on préférera ici interroger le sensible en tant que vecteur de l’acquisition des savoirs, voire de leur élaboration. Comment des expériences sensibles façonnent-elles l’appropriation littéraire ? En quoi les pratiques littéraires contribuent-elles à rendre intelligible l’expérience sensible du sujet et du monde ? C’est à cet ensemble de questions que contribue cet ouvrage qui, après Voies du sensible : expériences dans l’enseignement de la littérature paru aux Presses de l’Écureuil en 2023, se présente comme un des jalons d’une didactique toujours en devenir.

 


 

 

 


 

AVEC LA PARTICIPATION DE :

Diamanti Anagnostopoulou • Brahim Azaoui • Sandrine Bazile • Nicole Biagioli • Nathalie Brillant Rannou • Marie-Sylvie Claude • Nathalie Denizot • Stéphanie Genre • Gérard Langlade • Stéphanie Lemarchand • Brigitte Louichon • François Le Goff • Jean-François Massol • Marianna Missiou • Laetitia Perret • Agnès Perrin-Doucey • Michèle Petit • AMarie Petitjean • Marion Sauvaire

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